LA BATAILLE DE FRANCE

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Maintenant joignez à ce processus de flux et de reflux toutes les circonstances favorables qui se sont produites pour nous et vous aurez tous les éléments de la victoire. D'abord, l'arrivée massive des Américains qui nous assurait une énorme supériorité d'effectifs au moment où l'usure de l'ennemi était consommée. Ensuite un moyen matériel, approprié à la progression: le char d'assaut. Enfin dernier élément de la victoire, la méthode française offensive créée peu à peu, à la suite d'expériences répétées, et magistralement appliquée par Foch! Cette méthode qui consistait à étendre de plus en plus le front de l'attaque plutôt qu'à effectuer des percées profondes, était diamétralement à l'opposée de la méthode allemande. Assaillir l'ennemi sur toute la ligne, l'obliger à faire face partout à la fois, c'était supprimer le jeu trop commode de nauria, dont Nivelle s'était fait l'apôtre. Il n'y a pas de victoire possible quand on peut alimenter la bataille avec les divisions des fronts tranquilles. Mais on comprend qu'il faille pour appliquer la méthode de l'offensive en largeur disposer d'une quantité de matériel considérable et d'une grande supériorité d'effectifs. Nous avons réalisé les deux conditions seulement au milieu de 1918. Il était impossible de l'appliquer avant. L'action de Foch, si vous la placez en 1917, avec les mêmes principes et la mêm ardeur, ne peut aboutir q'à une aventure Nivelle. La leçon de la guerre, la voilà, il n'y en a pas d'autre - Jean de Pierrefeu - Plutarque a menti - 1923 - La contre-offensive
Carte de la bataille de France

Anglais et français dans la Somme:

Anglais et français faisant le coup de feu

Le retour de la guerre de mouvement: entre deux attaques les fantassins creusent leur trous

Fantassins français dans leurs trous


11 novembre 1918 - 11 heures du matin - Le clairon sonne l'armistice - Aquarelle de Paul Thiriat

Le clairon sonne l'armistice